La solidarité peut être réprimée sous différents chefs d’inculpations, et les procès se multiplient, pas seulement en France (voir ici, ici et là).
Mercredi 27 juillet, un rassemblement est prévu en hommage d’un exilé mort l’avant-veille. Devant l’augmentation du nombre de décès à la frontière, ça a été une décision inter-associative de tenir ce genre de rassemblement, par refus de la banalisation de ces morts. Celui-ci est interdit par la préfète du Pas-de-Calais au nom de l’état d’urgence. Les personnes venues au rassemblement se dispersent, mais l’une d’elle est arrêtée assez brutalement. Arrivée au commissariat, elle déclare spontanément qu’elle a un canif dans son sac. Traduction policière : rébellion, port d’arme et participation à un attroupement interdit sous l’état d’urgence.
Le procès a eu lieu hier 29 novembre. Le tribunal a relaxé sur les deux premiers chefs d’inculpation qui n’étaient pas constitués en droit, et a condamné à…
Voir l’article original 450 mots de plus